Chambre 1408 de Mikael Hafstrom


Chambre 1408

de Mikael Hafstrom

est un film tiré d’une nouvelle de Stephen King issue du recueil Tout est fatal.

Mike Enslin est un auteur sinistre et blasé qui gagne sa vie en écrivant des livres d’épouvantes et sur les lieux hantés.

Un jour, il reçoit en carte postale, la photo de l’hotel Le Dolphin avec le commentaire suivant : N’entrez pas dans la chambre 1408 !. Bien entendu, dès que c’est interdit, on a envie de foncer. Le directeur de l’hôtel joué par Samuel L. Jackson, le sait pertinemment et jouera des faiblesses de Mike Enslin pour l’épater et refermer sur lui la chambre 1408.

Qu’a-t-elle de spéciale cette chambre ? Ce n’est pas la qualité de la vue ni celle du room service qui lui vaut sa réputation mais plutôt le nombre de morts (56), le nombre de personnes devenues folles en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Personne n’y reste plus d’une heure. Depuis quelques années le Directeur de l’hôtel a décidé de condamner cette chambre et surveille depuis l’entrée, le personnel venant y faire chaque mois le ménage.

Que serait ce genre de film sans la musique ? c’est elle qui guidera vos peurs tout au long du film. Je me souviens du moment où John Cusack, pénètre dans la chambre. La tension est poussée à l’extrême grâce à la musique puis, c’est le silence ! Mike Enslin a refermé la porte et devant nous, en plan fixe une chambre on ne peut plus ordinaire.

Enslin regarde par la fenêtre et sursaute quand sa radio se met en marche toute seule. Il se retourne et voit son lit défait, 2 carrés de chocolat posés sur l’oreiller. Enslin se gausse de la grossièreté de la farce du directeur et cherche dans tout l’appartement à le démasquer. Le spectateur, sait déjà que le doute s’est installé et le film peut vraiment commencer.

Chambre 1408 est un film intelligent où la classification en film d’horreur n’est pas synonyme d’hémoglobine.  Tout est dans la tension psychologique et la performance John Cusack. Son personnage se bat avec son propre enfer, lutte contre la folie, l’isolement et la paranoïa. Je ne sais si c’est moi qui ai peu l’habitude de voir des films ou si c’est un réel défaut, j’ai trouvé la 2ème partie un peu moins péchue que la première où la tension était vraiment réelle.

Mais je vous en prie…à votre tour d’entrer dans la 1408 et d’essayer d’en sortir vivant ! Vanounyme a passé le seuil et c’est grâce à son commentaire et au challenge de Neph que j’y ai à mon tour pénétré.

Je vous invite également à lire l’excellente analyse d’Edouard Houilliez qui voit en la chambre 1408 un personnage à part entière ! Que Diable n’y ai-je pensé avant ! c’est tellement évident maintenant 🙂

 



0 réponse à “Chambre 1408 de Mikael Hafstrom”

  1. Super article ! J’apprécie ton analyse ! Je vois que tu as toi aussi ressenti les longueurs vers la fin, ce qui a l’air d’être l’opinion générale. Je l’ai vu il y a quelques mois et c’est l’impression que j’en garde. Sinon, John Cusack est plutôt bon, comme d’habitude ! Merci pour ton lien vers l’autre article, voilà un site qui m’a l’air très complet !
    J’ajoute ton article à la liste !

  2. Ah bah merci Neph, c’est gentil ! faut dire que regarder un film sur DVD, c’est plus facile pour le chroniquer ensuite (je prends des notes) 😉

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