La Consolante d’Anna Gavalda


La Consolante

Anna Gavalda

Éditeur : Le Dilettante (11 mars 2008) (636 pages)

Genre : Littérature
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Près de 300 pages pour démarrer un roman, installer les personnages c’est long, beaucoup trop long. Avec ces tours et détours je me suis ennuyée ferme. Ouh je sens que je ne vais pas me faire que des copines sur ce coup là. Cela dit, Même si Anna Gavalda n’a écrit jusque là que d’excellents romans, son dernier est à mon avis beaucoup trop long, beaucoup trop mou et beaucoup trop dilué.

User et abuser d’un style littéraire limite pompeux et pompant, c’est fatiguant.
J’ai eu mon overdose des enchaînements de phrases du type : « Drancy. On le kaxonna. Il cala. » « Bon. Un tour vite fait. Laissa des fleurs« .

Heureusement, ce style, qui me hérissait le poil et m’ennuyait au plus au point, est peu à peu abandonné, au profit d’une écriture plus « classique », fluide et surtout plus lisible.
Car Charles, le héros, rencontre Kate. Enfin ! Asseyez-vous et détendez-vous. Car c’est ici et maintenant que commence réellement l’histoire.
Enfin LA rencontre entre ces deux personnages avec Kate dont l’histoire si « humainement » bien racontée m’a bouleversée au plus haut point. La description qu’en fait Gavalda est subliment juste. Ces dernières pages ne sont que pur bonheur…Malheureusement il aura fallut résister à l’envie de quitter le livre durant 300 longues et ennuyeuses pages.

Est-ce l’éditeur d’Anna Gavalda qui a insisté pour reproduire un pavé dans la lignée d’ « ensemble c’est tout » ?
Est-ce l’auteur qui n’a pas voulu donner « moins à lire » de peur de décevoir ?
A-t-elle pris ce risque ? Cela est-il vraiment utile si au fil des publications on perd ses lecteurs ?
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Voici le résumé que fait Anna Gavalda de son livre La Consolante (souce Evene) :
‘Charles Balanda, 47 ans, architecte à Paris, apprend incidemment la mort d’une femme qu’il a connue quand il était enfant, et adolescent. Il déchire la lettre et la jette dans la poubelle de la cuisine. Quand il relève son pied de la pédale et que le couvercle retombe, clac, il a l’impression d’avoir refermé, à temps, une espèce de boîte de Pandore, et, puisqu’il est devant l’évier, s’asperge le visage en gémissant. Retourne ensuite vers les autres. Vers la vie. Se sent mieux déjà. Allez… C’est fini. C’est fini, tu comprends ? Le problème, c’est que non, il ne comprend pas. Et il n’y retourne pas, vers la vie. Il perd l’appétit, le sommeil, abandonne plans et projets et va essayer de comprendre pourquoi tout se fissure en lui. Et autour de lui. Commence alors un long travail de deuil au bout duquel il est obligé de se rendre à l’évidence : l’échelle de cette vie-ci est illisible et il faut tout rebâtir.’ Anna Gavalda


3 réponses à “La Consolante d’Anna Gavalda”

  1. Je n’ai lu qu’un seul livre assez bref de cet auteur. (je l’aimais). Ta remarque finale sur le fait que peut-être l’auteur n’a pas osé en « donner moins à lire à ses lecteurs » m’interpelle, et remet en perspective ma frustration lorsque, par exemple, les parutions d’amélie Nothomb sont hélas de plus en plus courtes. Ma frustration m’emporte vers un « c’est de plus en plus court, presque une nouvelle, elle se fiche de ses lecteurs » mais finalement est ce qu’elle ne fait pas le bon choix entre produire de la qualité plutôt que de la quantité ? au risque que l’admiratrice (ou teur) reste sur un goût de « trop peu » … !

  2. Bonne réflexion fersenette.
    Dans les deux cas, on est frustrées. Mais je préfère une bouchée de gâteau qui me fait fondre de bonheur qu’une énorme part sans saveur 😉

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