Michael Connelly : L’Epouvantail


L’Epouvantail
Michael Connelly

Traduction de Robert Pépin
Éditeur : Seuil (14 mai 2010) (491pages)

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Connelly
remet Jack McEvoy à l’honneur ! Le même Jack McEvoy qui est apparu dans Le poète et ce retour ne me déçoit en rien. J’ai aimé, que dis-je, adoré l’Epouvantail, du début à la dernière page. On retrouve un Connelly avec plus de mordant que jamais.

C’est devenu un rituel au Los Angeles Times, journal pour lequel travaille Jack. Chaque vendredi est consacré au licenciement d’un journaliste. Dans l’open space, tous s’observent et guettent en silence celui qui aura la malchance de franchir le seuil du bureau du rédacteur en chef.

Aujourd’hui, c’est justement Jack qui vient d’être remercié. Avec cette mauvaise nouvelle, tombe une autre sacrément humiliante : il aura l’honneur de former son successeur (jeune et jolie journaliste) pendant les deux prochaines semaines. Plutôt que de hurler au scandale ou de se lamenter, Jack rêve de sortir la tête haute et de prouver à tous ce qu’ils perdent à le virer. Pour ce faire, il lui faut écrire un article explosif qui lui vaudra le Pullitzer.

L’appel téléphonique d’une grand-mère agacée par le traitement journalistique de Jack envers son petit fils lui met la puce à l’oreille. Il s’était basé récemment sur un communiqué de presse pour écrire un article sur un jeune noir de 16 ans qui avait tué et planqué le corps dans son coffre une jeune droguée blanche. Pourtant McEvoy constate que le rapport d’arrestation démontre que Winslow n’a pas admis réellement assassiner la femme, contrairement à ce qui est contenu dans le communiqué de presse. Pour la grand-mère, son petit fils, est certes un sale gamin, dealer à ses heures, mais aucunement un meurtrier.

En fouillant un peu, Jack se rend vite compte qu’un précédent  meurtre, au mode opératoire identique, avait été commis à Las Vegas. Coïncidence ? Pas vraiment et ce sont sûrement deux innocents qui dorment en prison. Pour en avoir le coeur net, Jack se rend à la prison du Nevada ou est détenu le coupable du premier meurtre. Il demande l’appui de Rachel l’agent du FBI bien connu des fans de Connelly. Cette affaire va les confronter à l’Epouvantail, un tueur en série et un hacker de haut vol. Que peuvent-ils faire pour combattre un ennemi qui semble tout connaitre de leur vie et anticiper chacun de leur mouvement ?

Connelly, ancien journaliste, donne dès les premières pages une description réaliste de l’impact d’Internet sur les quotidiens américains. Les réductions de personnels, tous les grands journaux mondiaux en connaissent. Certains d’ailleurs, ne sont maintenant présents que sur le Net. Seattle Post Intelligencer, par exemple vient de fêter en mars dernier son premier anniversaire de journal tout numérique. Sur les cent soixante employés, il n’en reste qu’une vingtaine.

En tant que fan inconditionnelle de Michael Connelly, j’attends avec impatiente le prochain polar avec mon chouchou Harry Bosch… Il m’a manqué 😉

Encore un grand merci à Babelio, qui organise régulièrement l’opération Masse Critique. Un grand merci également aux Editions du Seuil de m’avoir donné la possibilité de découvrir L’épouvantail.

 

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Présentation de l’éditeur
Viré du LA Times, le journaliste Jack McEvoy hésite entre le dégoût et la rage. Mais c’est la fierté qui finalement l’emporte : dans les quinze jours qu’il lui reste, il compte mener une enquête qui lui vaudra ? excusez du peu – le prix Pulitzer. Et les pontes de la direction n’auront plus que leurs yeux pour pleurer. Son temps est compté, et a priori l’histoire d’Alonzo Winslow, un dealer meurtrier de 16 ans, n’a rien de prometteur : le gamin a avoué. Mais dans des conditions pour le moins douteuses… Embarqué dans une aventure qui le dépasse, convaincu que la police a triché, Jack lance un SOS. à Rachel Walling, l’agent du FBI qu’il aime depuis toujours. Sans se douter que dans le même mouvement, il enclenche le piège machiavélique tendu par un tueur d’une intelligence et d’une cruauté ahurissantes.

 


9 réponses à “Michael Connelly : L’Epouvantail”

  1. J’ai beaucoup aimé « Le poète » et j’attendais de voir quelques billets pour savoir si celui-ci valait aussi le coup, on dirait que oui…

  2. ça, c’est un billet enthousiaste !!! Ravie que tu aies aimé, plus que moi d’ailleurs, j’ai l’impression… la critique de la société, et tout ce qu’il y a autour de la technologie sont très intéressants aussi, je trouve…

  3. @Ys : je crois que les billets fleurissent…ce livre à l’air de plaire
    @flof13 : oui, j’ai vraiment aimé retrouver la plume affutée de Connelly

  4. Je l’ai beaucoup aimé aussi mais je suis peut-être un tout petit peu moins emballée. Je crois que j’ai quand même une immense préférence pour Harry Bosch. ^_^

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