Olivier Bocquet : Turpitudes


Turpitudes-olivier-bocquetTurpitudes

Olivier Bocquet

Éditeur : Pocket (8 avril 2010) (330 pages)
Lauréat du concours 2009 Thrillermania

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J’en ai parlé de nombreuses fois ici. Turpitudes, c’est le premier roman édité grâce au plébiscite des lecteurs assidus, du premier concours en ligne Thriller Mania.

Les éditions Pocket, partenaire de l’opération, a édité en avril dernier Turpitudes anciennement appelé « Les minicrobes » titre initialement choisi par l’auteur et qui avait largement ma préférence.

Dans ce livre, les personnages sont nombreux et Bocquet a un talent indéniable pour s’approprier les caractères de chacun et passer de chapitre en chapitre d’une voix à l’autre.

Maintenant…Est-ce que Turpitudes est un thriller  ? ma foi non. Son livre est plus proche de Feydeau que de Chattam. Ce n’est vraiment pas pour me déplaire mais cela risque de déstabiliser les personnes qui s’attendent à une intrigue trépidante et pleine de mystère.

Le lecteur est spectateur d’une succession d’évènements plus ou moins anodins, n’ayant à priori, aucun point commun. Seulement, au fil des pages, les pièces du puzzle se mettent en place et le lecteur assiste alors à un télescopage violent et déjanté de toutes ces personnalités.

Tous ces évènements vont être vécus par quatre narrateurs différents :

  • François, prof de maths dont le couple ne ressemble plus à rien
  • Elias, un jeune SDF, vendeur de came à l’occasion
  • Robert, père de Rachel et sénateur maire. Fisher (son homme de main) le suit comme son ombre.
  • Rachel, jeune ado « rebelle » qui a décidé de devenir Tueuse à gage

J’ai beaucoup aimé sa façon de mettre en avant le côté sombre et les bassesses de l’être humain. Mon seul grief, car j’en ai quand même un tout petit, tient à l’utilisation trop fréquente de clichés…j’ai trouvé cela trop facile.

J’espère que ce premier roman plus qu’encourageant, aura le succès qu’il mérite.

 

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Turpitudes


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Présentation de l’éditeur
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Décembre 2003. Fontainebleau fait la une des journaux à trois reprises : un meurtre particulièrement barbare trouble la quiétude des habitants; une émeute sanglante secoue la ville; et, pour la première fois en France depuis le XIXe siècle, une épidémie de dysenterie se répand dans les rues comme une traînée de poudre. Ce que la presse ignore, c’est que ces trois événements sont liés et que les personnages qui en tirent les ficelles iront jusqu’au bout pour arriver à leurs fins…

Présentation de l’auteur
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Olivier Bocquet est né à une époque où l’on considérait sans rire qu’il était possible d’aménager son salon avec des meubles gonflables. Il ne s’en est jamais vraiment remis.

Issu du croisement entre un french lover et une correspondante anglaise, il babille bilingue très tôt : sa première question est « pourquoi not ? ». Biberonné aux contes et légendes que ses parents lui lisent au bord du lit, inventeur de blagues et collectionneur d’histoires drôles, il est le créateur d’univers mythiques peuplés de peluches en détresse, de pirates Playmobil et de Big Jim héroïques. L’apprentissage de la lecture lui est fatal : depuis lors il vit dans la fiction.
C’est pourquoi, de manière générale, il vaut mieux se méfier de ce qu’il raconte.


3 réponses à “Olivier Bocquet : Turpitudes”

  1. Bonjour,

    merci pour votre lecture et pour cette chronique.

    Je suis d’accord avec vous sur le fait que ce roman ne soit pas vraiment un « thriller » au sens classique du terme: je serais bien incapable d’en écrire un! (actuellement j’écris mon deuxième, beaucoup plus « polar », beaucoup plus « sombre » dans le fond, mais je constate que je ne peux pas m’empêcher d’y ajouter des trucs qui ne se font pas dans ce genre de littérature…).

    Quant aux clichés que vous dénoncez, eh bien comme dirait Hitchcock: « il vaut mieux partir d’un cliché que d’y arriver ». Je pensais avoir évité cet écueil, mais apparemment pas encore assez. J’essaierai de faire mieux la prochaine fois (gloups…).

    Pour finir, une petite remarque tout de même: Rachel se prénomme Rachel (et non pas Karen!).

    Cordialement

    Olivier Bocquet

    • Oups désolée pour Rachel. J’ai prêté mon exemplaire et du coup, je constate que ma mémoire n’est pas si bonne que cela. Je rectifie de suite.

      Merci d’être passé sur mon blog et à une prochaine fois pour votre prochain livre.

  2. Même si les romans ne sont pas tous de qualités égale, c’est toujours plaisant à lire et frustrant à refermer.J’ai beaucoup aimé aussi les quelques livres où les apôtres saint Marc, saint Luc et saint Mathieu sévissaient. Espérons que la famille Vendermot deviennent comme eux, des récurrents.

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