Mort aux cons
Carl Aderhold
Merci Fersenette pour ce livre voyageur !
Carl Aderhold a du en rencontrer des cons pour leur dédier un livre ! Quelle vaste entreprise que celle de vouloir débarrasser l’humanité de tout ces enquiquineurs !! C’est le chemin que prend petit à petit le narrateur que nous nous attachons à suivre de la genèse de son raisonnement à l’apogée de son œuvre.
Tout commence par une soirée entre amis durant laquelle lui prend l’envie irrésistible de balancer par la fenêtre le chat de la voisine. De cet acte barbare (bon quand même ce chat n’arrêtait pas de le griffer), le narrateur s’apercevra très vite que les habitants de l’immeuble se rassemblent autour de la maîtresse du chat disparu.
Petit à petit, le héros se dit que faire disparaître tous les animaux du coin, est un acte de socialisation qui va permettre aux gens du quartier de se retrouver et surtout de se (re)parler. Mais cela devient vite bien frustrant et dangereux quand on s’attaque à un chien un peu trop hargneux. Le palier suivant est vite atteint quand le narrateur s’occupe des maîtres de ces animaux si mal éduqués. Et petit à petit, la théorie du con voit le jour. Il faut éliminer ces nuisibles pour ramener la paix sur terre.
Et c’est ainsi que le narrateur se glisse petit à petit dans la peau d’un tueur en série. 140 meurtres à son actif. 140 cons de moins sur terre devrais-je dire.
Il y a des moments excellents dans ce livre. La facilité et l’inventivité du narrateur pour se débarrasser du con est irrésistible.
Par contre, on s’essouffle un peu. Mort aux cons devient vite une galerie de portraits de cons à éliminer. C’est donc poussif, parce que répétitif.
J’ai largement préféré la partie théorisation du con. Pour ne pas se tromper et tuer un « innocent » il faut établir, définir, conceptualiser et tirer des lois sur ce qu’est un con. Pour aider à y voir clair, rien de tel qu’un psy à qui on racontera avec moult détails ses crimes et théories et un meilleur ami, qui n’est autre que commissaire de police dans la vie et qui va l’aider à dresser le portrait du « con-type ».
Pour suivre, les avis de Fersenette, la Bouquineuse
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Présentation de l’éditeur
Contrairement à l’idée répandue, les cons ne sont pas réformables ; les campagnes de prévention ou les actions pédagogiques n’ont pas de prise sur eux. Une seule chose peut les amener non pas à changer, mais du moins à se tenir tranquille : la peur. Je veux qu’ils sachent que je les surveille et que le temps de l’impunité est révolu. Je compte à mon actif cent quarante meurtres de cons. Afin qu’ils ne soient pas morts pour rien, je vous enjoins de lire ce manifeste. Il explique le sens véritable de mon combat. » Qui n’a jamais rêvé de tuer son voisin le dimanche matin quand il vous réveille à coups de perceuse? Ou d’envoyer dans le décor l’automobiliste qui vous serre de trop près? Le héros de cette histoire, lui, a décidé un jour de passer à l’action.
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Présentation de l’auteur
Carl Aderhold est né à Decazeville, dans l’Aveyron, en 1963. Il vit aujourd’hui à Paris. Mort aux cons est son premier roman.
4 réponses à “Carl Aderhold : Mort aux cons”
J’ai déjà noté ce titre, il m’a l’air assez marrant. Dommage pour les répétitions et le côté poussif.
Ravie que ce roman ait pu soulager un peu ton exaspération du con, comme beaucoup des lecteurs de ce titre.
Restling, je crois que si le roman te fait envie tu peux le demander à Valunivers dans le catalogue des livres voyageurs …
Oui fersenette. Sans être le grand roman de l’année, celui-ci a des côtés forts sympathiques. Il me plaît parfois d’imaginer un châtiment envers le con qu’il m’arrive de croiser 😉
Encore merci pour ce prêt !
Restling, tu me dis si Mort aux cons te tente toujours …
Je l’avais beaucoup aimé. Il serait toujours dans ma bibliothèque si je ne l’avais pas prêté. :o/ En tout cas, j’avais effectivement bien ri.