Nathan Larson : Le système D


Nathan Larson Le système D
1er roman de Nathan Larson Le système D

Le système D

Nathan Larson

Traduction de Patricia Barbe-Girault

Asphalte Editions (5 juin 2014) (251 pages)
Genre : paranoïa /dystopie / roman noir / humour noir

 

En ce moment, je ne fais que lire des premiers romans et aujourd’hui, c’est avec grand plaisir de vous présenter Le système D, premier roman écrit par Nathan Larson, plus connu comme guitariste et compositeur de musique de film. Ne louper d’ailleurs pas en 4è de couverture son conseil de  playlist pour accompagner la lecture du livre.

A présent, parlons du livre :
Dewey Decimal est un héros complètement indescriptible.
Parano, hypocondriaque, amnésique (enfin par pour tout : parce qu’il est souvent une encyclopédie vivante… Pas étonnant qu’il vive dans une bibliothèque).

Decimal ne sort donc jamais sans son flingue, son Purell (antiseptique), ses médocs. Il parcours la ville et travaille pour ce qui semble être le procureur de la ville. Ici et là, il doit “supprimer” des indésirables jusqu’au jour où on lui demande de supprimer un Ukrainien…The caïd…Ukrainien qui à son tour lui demandera de supprimer sa femme. Tout part en vrille comme dans tout bon roman noir, sauf qu’avec un personnage pareil, on ne sait vraiment pas à quoi s’attendre.

J’ai une carte de la ville tatouée à l’intérieur de mes paupières. En deux dimensions, en couleurs, un peu comme la carte diffusée par la régie de New York, avec ses lignes qui courent comme des veines vertes, bleues, rouges, jaunes, oranges.
Cette carte est à ma disposition en permanence.
Si vous pouviez la voir, le Système dont je vous ai parlé deviendrait limpide. Tout est là, sous mes paupières, vivant. Ses règles et ses fonctions sont strictes, précises, pures comme le Purell®.

 

L’histoire commence après la déchéance du monde. New-York a survécu à 3 grosses grippes, des crash boursier, des attentats, le peuple a déserté les villes et seuls les “racailles”, les oubliés, les nettoyeurs, sont restés.

Le héros est attachant, même si l’on ne peut s’identifier à Decimal et donc à être en empathie avec lui. On prend de la hauteur pour mieux le cerner. Il a un esprit sombre qui vous fera passer du rire à l’horreur de ses décisions.

Le système D est perspicace, incisif et très souvent hilarant ce qui peut complexifier la classification de roman noir 😉 .

Le titre est à mon avis très mal trouvé car rien à voir avec la façon de survivre dans un New York livré à lui même (l’écrivain en parle rarement d’ailleurs). C’est pourtant le titre et la 4ème de couverture qui m’avaient fait penser à un roman post-apocalyptique. Aucun regret pourtant car, ce premier roman, est une réussite. L’écriture est incisive. Les phrases courtes et concises reflètent l’urgence, la bousculade des pensées pas toujours cohérentes de ce héros particulier.

Je rajouterai même que Le système D est un film que l’on ne peut voir, donc que l’on lit. Je n’ai pas pu m’empêcher d’y retrouver l’ambiance des films noirs comme  LA Confidential, ou autre genre mais c’est comme ça : Je suis une légende.

Ce livre est fait pour devenir un film et Nathan Larson fait en pour composer la musique !

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Le système D


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