Ayerdhal : Chroniques d’un rêve enclavé


chroniques-dun-rêve-enclavé-ayerdhalChroniques d’un rêve enclavé

Ayerdhal

Éditeur : Au Diable Vauvert  (novembre 2009) ( 384 pages)
Prix Ozone du Roman fantasy francophone en 1998
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L’hiver va être dur pour les habitants de la Colline. La famine va vite s’installer. Non pas que la récolte a été mauvaise, mais l’interminable guerre du Prince et la Ghilde appauvrit le pays.
Vini dessine les mots pour les gens du village, c’est un écrivain public. Elle pleure et souffre de l’absence de son frère Karel assassiné pour ses idées. Karel, c’était le poète de la Colline, celui qui soufflait les mots à l’oreille de ceux qui voulaient bien les entendre et les écrivait sur les murs pour ceux qui ne l’entendaient pas.

Un jour, alors qu’elle rêvasse perchée sur son arbre, arrive un étranger que l’on nommera très vite Parleur. Parleur cite les écrits de Karel et connait les pensées du poète.

Cet étranger va éveiller – réveiller – les consciences et toucher le coeur des hommes pour servir de catalyseur. Les habitants de la Colline qui vont finir par rêver d’une gestion de leur village en autarcie, d’une « démocratie anarchique ». La révolte contre l’ordre établi les mènera loin. Et nous lecteur, allons les suivre … Du début à la fin de leur rêve …

Si le monde ne te convient pas, tu n’as qu’à le changer.

J’ai pris mon temps pour lire ces pages. Non pas parce que c’est long, mais parce que ces écrits le mérite. Vous me connaissez, j’aime la poésie des mots, et la mise en musique des idées. Des lectures comme la Horde du Contrevent ou Délius, une chanson d’été m’ont transportées. Ayerdhal m’a emmené de la même façon. Ses descriptions sont magiques. Se dessinent devant nos yeux ses paroles.

C’est tout simplement violent, utopique et beau. Un conte engagé qui touche au plus profond de notre être.

 

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Chroniques d’un rêve enclavé

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Présentation de l’éditeur
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« On ne bâtit rien sur le désespoir, fors la haine, mais avec la colère et l’usure des souffrances qui se répètent, avec la faim et la peur du lendemain, avec nos seuls coudes serrés pour nous tenir chaud, et nos larmes en écho, et nos rires enfuis, un jour, avec juste ça, entre hommes et femmes, nous n’aurons plus besoin que d’un rêve pour nous éveiller. »

Dans cette cité médiévale où règnent recruteurs, faiseurs de dîme et de gabelle, les poètes meurent, les rêveurs aussi. Les rêves, eux, ne demandent qu’à voyager. Parleur, vagabond visionnaire, parviendra-t-il à leur faire franchir les murs de la Colline ?


10 réponses à “Ayerdhal : Chroniques d’un rêve enclavé”

  1. J’ai moi aussi beaucoup aimé ce livre, aux antipodes de la production standardisée actuelle. C’est lent, c’est élégant, c’est un peu désespéré. Avec « La horde du contrevent » lu peu après, ça m’a redonné espoir dans la SF Française.

    Je n’ai pas retrouvé cette ambiance spéciale dans les autres écrits d’Ayerdhal « Demain, une oasis » et la suite du très dunesque « sexomorphe-truc ».

    • Il y a de très très bons écrivains SF francophones. Ayerdhal, Bordage, Damasio, Debats, Andrevon,Denis…. et j’en oublie très certainement 🙂

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