Catherine Dufour : Le goût de l’immortalité


Le goût de l’immortalité

Catherine Dufour

Éditeur : Les éditions Mnémos (28 octobre 2005) (249 pages)
Genre : Science-Fiction / Planet Opera / dystopie
Prix Rosny Aîné en 2006
Prix Bob-Morane en 2006 (catégorie Roman francophone)
Prix du Lundi en 2006 (catégorie Roman)
Grand Prix de l’Imaginaire en 2007 (catégorie Roman francophone)

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Mandchourie : 23ème siècle.
Ce livre est une lettre…très longue lettre destinée à un vieil homme dont l’identité n’a guère d’importance.
Cette lettre ne se veut pas autobiographique puisque la personne qui l’a écrite dit ne pas avoir eu de vie. Sa vie s’est arrêtée à l’aube de l’adolescence, empoisonnée par un jouet à la mode. Mais cette lettre raconte quand même « sa vie » et la vie de quelques électrons libres qui ont gravité autour d’elle :

cmantic, jeune homme qui a été envoyé sur une île enquêter sur une vieille maladie éradiquée…qui réapparaît. Il va poursuivre son enquête dans la ville de Ha Rebin et tomber dans le piège d’une guérisseuse très mal intentionnée.
cheng, une jeune femme des bas fond au destin mouvementé à la fois beau et tragique.
iasmitine, qu’elle considère comme sa 2ème mère, guérisseuse des son état et habitante du 42ème étage.
sa mère tant détestée pour ce que l’on va découvrir au fil des pages. Sa mère qui l’a tant aimé pourtant.
– la ville de Ha Rebin qui abrite des tours de 8 kilomètres de haut où l’on retrouve la hiérarchie des étages (tout comme dans les Monades urbaines de Silverberg).
des prénoms qui ont perdu leur majuscule alors que lesFruits les Herbes et Plantes ont trouvés la leur.
l’immortalité et le goût amer qu’elle peut donner quand on est dépendant de la prise d’une dose quotidienne de potion au goût douteux.

Très peu de dialogues et un rythme lent pour cette lettre confession. Encore une fois, et c’est ce qui est merveilleux quand ça arrive, c’est un livre qu’on est heureux d’avoir lu. Car il a su remuer quelque chose au plus profond de notre âme et on en sort pas indemne. C’est de la science fiction bien sombre qui laisse peu d’espoir et un goût amer dans la bouche et je dois avoir un côté maso car j’ai adoré et j’en redemande. Bravo !

Je vous invite à lire sur la blogosphère les avis d’Efelle, de Gromovar, d’El JC et d’Acr0

 

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Présentation de l’éditeur
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Mandchourie, en l’an 2213 : la ville de Ha Rebin dresse des tours de huit kilomètres de haut dans un ciel jaune de pollution. Dans les caves grouille la multitude des damnés de la société, les suburbains. Une maladie qu’on croyait éradiquée réapparaît. Cmatic est chargé par une transnationale d’enquêter sur trois cas. Une adolescente étrange le conduira à travers l’enfer d’un monde déliquescent, vers ce qui pourrait être un rêve d’immortalité. Mais vaut-il la peine d’être immortel sur une Terre en perdition ?


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