Robert Silverberg : Les Ailes de la nuit


Les Ailes de la nuit
Robert Silverberg

Traduction de Michel Deutsch
Éditeur : Editions J’Ai Lu (Je n’ai pas la même couverture…Mon édition date de 1975) ( 212 pages)

Prix Hugo du meilleur roman court en 1969
Prix Apollo en 1976.

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Durant leur 2ème cycle, Les terriens  voyagèrent dans l’espace à la rencontre d’autres races. Ils organisèrent des rafles et créèrent une sorte de zoo extraterrestre sur la Terre. Les autres peuples, bien qu’indignés réagissaient assez mollement. Seule une petite planète (encore primitive) exigea le retour immédiat de son peuple. Devant le refus obstiné des terriens, ils promirent vengeance à hauteur du préjudice commis :  A leur tour, ils viendraient un jour envahir et asservir le peuple de la Terre.

L’histoire qui se déroule sous nos yeux se situe durant le 3ème cycle. Les terriens se sont organisés en caste. Les guetteurs, dont fait partie Wuelig scrutent quotidiennement les cieux à la recherche des envahisseurs.
Wuelig parcourt la planète et est depuis peu accompagné d’Avluela, (une jeune femme ailée), et de Gormon un Elfon (une race née de manipulations génétiques).

Tous trois viennent d’arriver à Roum. Ils comptent y séjourner quelques temps mais l’accueil y est glacial. La confrérie des guetteurs n’a plus bonne presse car elle veille depuis bien trop longtemps un ennemi invisible.

Roum, comme les autres villes qu’ils traverseront ont des sonorités assez familières à nos oreilles. C’est pourquoi nous ne serons pas étonnés d’accompagner nos trois héros à la Bocca Della Verità. Ici chacun y fera des révélations surprenantes dont celle de Gormon qui annonce à ses compagnons qu’il fait partie de l’avant garde extraterrestre venue prendre possession de son bien.

La prochaine vigile du guetteur ne fera que confirmer ses dires… L’invasion a déjà commencée…

Le bonheur avec les écrivains de la trempe de Silverberg, c’est qu’il ne faut pas plus d’un dizaine de pages au lecteur pour entrer dans l’histoire et s’approprier son monde et ses personnages.

Plusieurs thèmes dans Les ailes de la nuit trouvent une résonance contemporaine : l’ordre social dominé par les confréries ou encore l’invasion extraterrestre que l’on ne peut s’empêcher de rapprocher avec l’occupation allemande.

Les ailes de la nuit laissent la part belle aux personnages et le long cheminement du héros errant parmi les restes de ce qui fut la gloire de la Terre laisse filtrer une certaine langueur et mélancolie.

Je vais sûrement m’attirer les foudres de Mr Valunivers, mais ce livre, bien qu’intéressant, plus proche de la fantasy que de la SF, n’est pas à mes yeux Le livre de science-fiction qu’il faut absolument avoir lu. Je l’ai invité d’ailleurs à le relire cet été pour y poser un regard neuf.

A lire par curiosité.
Mais partons à présent voir ce que les collègues blogueurs ont pensé de cette lecture commune : Anudar, Lexounet et Lhisbei

 

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Les Ailes de la nuit


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Présentation de l’éditeur

Le vieux Guetteur, Avluela la Volante, et Gordon, un Elfon, revenaient vers Roum, la ville aux sept collines. Le Guetteur était las d’avoir usé ses yeux et ses sens à détecter l’invasion extraterrestre dont la Terre se croyait menacée. Tout son univers devait basculer quelques heures plus tard : sa jeune protégée Avluela était remarquée par le Prince de Roum qui abusait d’elle et Gordon reconnaissait être un émissaire déguisé des envahisseurs. La Terre allait être conquise. Désorienté, ses veilles de guet devenues vaines, le Guetteur gagna d’abord Perris, ses intrigues et sa luxure, puis tenta le pèlerinage de Jorslem. C’est là qu’il retrouva Avluela la Volante et que, de la Terre vaincue, naquit un nouvel espoir.


16 réponses à “Robert Silverberg : Les Ailes de la nuit”

  1. Quand je vois tous les livres de science-fiction que trainent sur la toile, ça me fait vraiment regretter de ne pas aimer ce genre !

  2. Quand je vois tous les livres de science-fiction que trainent sur la toile, ça me fait vraiment regretter de ne pas aimer ce genre !

  3. Trop d’attentes peut-être ?
    J’ai trouvé qu’il y avait beaucoup de matière à réflexion dans ce court livre. des trois lecteurs je crois que je suis la seule conquise 😉

    • Ouiiiiiii trop d’attentes 😉
      Bon je temporise…je ne suis pas complètement déçue non plus. J’aime la façon dont Silverberg nous raconte une histoire/

  4. Trop d’attentes peut-être ?
    J’ai trouvé qu’il y avait beaucoup de matière à réflexion dans ce court livre. des trois lecteurs je crois que je suis la seule conquise 😉

    • Ouiiiiiii trop d’attentes 😉
      Bon je temporise…je ne suis pas complètement déçue non plus. J’aime la façon dont Silverberg nous raconte une histoire/

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