Adam Roberts : Gradisil


Gradisil

Adam Roberts

Traduit de l’anglais par Elisabeth Vonarburg
Éditeur : Editions Gallimard (30 avril 2010) Collection folio SF ( 769 pages)
Nominé pour le prix Arthur C. Clarke en 2007
Livre lu dans le cadre du défi Crazy SF et également dans le cadre d’un partenariat entre Blog-O-Book et Gallimard.

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Sais-tu ce qu’est un arbre ? m’a-t-il demandé …Un arbre est une graine qui veut se rendre en orbite. Son tronc, c’est la stratégie de l’évolution pour venir à bout de la pesanteur. C’est la poussée d’une fusée matérialisée en bois, bien plus efficace que le vol balistique. S’il poussait assez loin, on pourrait grimper dans l’espace.”

Projetons-nous à une époque où le voyage en orbite est facilement réalisable. On peut y aller par fantaisie ou pour échapper à la justice des hommes. Il est même possible d’y construire une petite maison pour y vivre ou s’y réfugier le temps de se faire oublier.
Se faire oublier, c’est justement ce que souhaite Kristin Janzen Kooistre, tueuse en série de profession.

Le père de Klara, possède dans les Hautes-Landes, un petit havre de paix qu’il ne peut occuper toute l’année. Kristin et Miklos étaient fait pour se rencontrer et faire affaire. Elle s’occupera de cette petite maison en orbite et lui encaissera un très bon loyer. Malheureusement, chassez le naturel, il revient au galop : kristin fait des adieux on ne peut plus définitifs à Miklos. Et c’est ainsi que Klara n’aura de cesse de vouloir se venger de cette femme qui lui a prit son père et sa maison. Gradisil, sa fille, sera l’incarnation de cette vengeance.

Que dire de Gradisil : c’est long !  J’ai souvent baillé, me suis parfois endormie au cours de ma lecture. L’auteur s’enlise dans des descriptions sans fin, ponctué par d’interminables monologues intérieurs.

Mais, il y a quand même de bons moments de lecture. Comme de suivre les développements d’un futur politique où Europe et Amérique n’ont plus d’idéaux communs. Ou encore, suivre la construction sur trois générations, de ces Hautes-Landes qui vont devenir une nouvelle nation. Enfin, les personnages secondaires sont hauts en couleur et m’ont bien plus émue que les héros de cette histoire.

Comme la lecture est une affaire de goût, je vous invite à lire sur la blogosphère les avis enthousiastes de PetiteSouris, Geishanellie et ceux plus mitigsé de Lhisbei et arutha
 
 

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Gradisil


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Présentation de l’éditeur
Gradisil Klara et son père, Miklós Gyeroffy, font partie des rares chanceux capables de se placer sur orbite par leurs propres moyens. Là-haut, un nouvel espace de liberté s’offre à eux, un vaste territoire vierge de toute règle : les Hautes-Landes. Mais, outre les riches excentriques, cette nouvelle frontière attire aussi de dangereux criminels, bienheureux de pouvoir échapper aux poursuites des autorités terriennes. C’est, sur trois générations, l’histoire de cette nation naissante qui nous est contée, une histoire inextricablement liée à celle de la famille Gyeroffy.

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Présentation de l’auteur

Adam Roberts, né en 1965, est un romancier et critique anglais influent. Il enseigne la littérature anglaise à l’université de Cambridge et donne des cours d’écriture à l’université de Londres (Royal Holloway). Il a été nominé deux fois pour le prix Arthur C. Clarke : en 2001 pour son premier roman, Salt, et en 2007 pour Gradisil.


20 réponses à “Adam Roberts : Gradisil”

  1. Les avis sont en effet assez partagé sur ce titre. D’un côté ceux qui se plaignent du rythme, de l’autre ceux qui pensent que cela sert le récit. Il faudra que je me fasse ma propre opinion à l’occasion.

    • Pour le coup oui, les avis sont assez tranchés. Attends peut-être cet hiver pour le lire car pour ma part je pense que lenteur et langueur n’ont pas fiat bon ménage avec la chaleur de ces derniers jours 😉

  2. Les avis sont en effet assez partagé sur ce titre. D’un côté ceux qui se plaignent du rythme, de l’autre ceux qui pensent que cela sert le récit. Il faudra que je me fasse ma propre opinion à l’occasion.

    • Pour le coup oui, les avis sont assez tranchés. Attends peut-être cet hiver pour le lire car pour ma part je pense que lenteur et langueur n’ont pas fiat bon ménage avec la chaleur de ces derniers jours 😉

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