Philip K. Dick : Simulacres


Simulacres
Philip K. Dick

Traduit de l’américain par Christian GUÉRET & Marcel THAON
Éditeur : J’ai Lu  (15 septembre 1982) (256 pages)

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Etrange, très étrange société dans laquelle nous plonge Dick avec Simulacres. Publié en 1964, ce livre est une satire sombre où l’auteur révèle une corruption à tous les niveaux de l’état, où rien n’est ce qu’il semble paraître.

C’est un monde où la vérité, est la plus rare des matières premières. « Le Président » est un androïde, un homme de paille. La Première Dame, d’une jeunesse éclatante et éternelle, n’est en fait qu’une actrice, remplacée à chaque génération. On la voit tous les jours à la télévision en train de participer à une nouvelle activité, écoutant un nouveau groupe ou visitant une nouvelle usine. Le peuple est complètement conditionné par ses apparitions quotidiennes et manipulé à fond par des média omniprésent. Vous en conviendrez, ce n’est pas un avenir des plus réjouissants.

L’homme est replié sur lui-même et vit dans la peur de l’autre. Regroupé par statut dans de grands immeubles, on retrouve tout ce qui fait l’essence même d’une société : l’école, la justice, le travail, la culture…

C’est dans cette folle ambiance que nous suivons le destin souvent croisé de nombreux personnages. Les groupes pharmaceutiques surpuissants, ont réussi à mettre à genoux les psys et surtout à rendre illégal leur activité. Tout tourne autour du dernier psychiatre encore en activité.

C’est un roman caustique et bien pessimiste sur un état culte et policé. L’auteur ne laisse entrevoir qu’un bien mince filet de liberté.
C’est aussi l’un des écrits les plus complexe que j’ai eu entre les mains. Il faudra que j’y revienne. Je ne suis pas sûre d’avoir tout cerné en une seule lecture.

3ème roman lu dans le cadre du défi SF 2010

 

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Simulacres


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Présentation de l’éditeur
2040. La Troisième Guerre mondiale a ravagé des zones entières de la planète et en a modifié le climat, les spots publicitaires sont vivants et sèment la zizanie, le Président est un robot, et sa femme ne vieillit pas d’un pouce depuis un siècle… Avec la cohérence implacable de la logique paranoïaque qui le rendit célèbre, Philip K. Dick, maître incontesté de la science-fiction, dépeint un monde où rien ne garantit plus la stabilité de la frontière entre la réalité et l’illusion.

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Présentation de l’auteur
Philip K. Dick est né en 1928 à Chicago qu’il quitte très jeune pour la Californie. Habité par le virus de la science-fiction, il commence à vendre ses premiers récits dès 1952, mais c’est avec Loterie solaire, trois ans plus tard, qu’il captive définitivement l’intérêt du public. Sorte de marginal desperado, de génie visionnaire, c’est dans les années soixante, alors que son état de santé s’aggrave, qu’il écrit pourtant quelques-uns de ses plus beaux romans, comme Ubik ou Le Dieu venu du Centaure. En 1976, Deus Irae met en avant la crise de mysticisme à laquelle Dick a succombé. Mais en 1982, alors que Ridley Scott porte à l’écran son roman Blade Runner, une congestion cérébrale le plonge dans un coma profond dont il ne réchappera pas.


12 réponses à “Philip K. Dick : Simulacres”

  1. @Fersenette : Je l’ai en double. Je t’en envoie un exemplaire si tu le souhaites ! (je te fais un mail ce soir)

    @Efelle : A dès que tu peux lances-toi (si tu arrives à voir ta PAL diminuer 😉
    J’ai en tête :
    Le maître du haut château, Ubik, A rebrousse-temps (je le relirais bien celui là)

  2. @Fersenette : Je l’ai en double. Je t’en envoie un exemplaire si tu le souhaites ! (je te fais un mail ce soir)

    @Efelle : A dès que tu peux lances-toi (si tu arrives à voir ta PAL diminuer 😉
    J’ai en tête :
    Le maître du haut château, Ubik, A rebrousse-temps (je le relirais bien celui là)

  3. Bonjour,
    Pour moi c’est loin d’être le meilleur Dick en termes littéraires (pb. de construction, facilités), mais c’est sans conteste le plus profond, le plus puissant, le meilleur, en terme de problématiques. Visionnaire. S’il n’y en avait qu’un à (re)lire ce serait celui-ci.

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