Roger Zelazny : Aujourd’hui nous changeons de visage


aujourd'hui nous changeons de visage zelaznyAujourd’hui nous changeons de visage
Roger Zelazny

Traduit de l’américain par Maud PERRIN
Éditeur : Denoël (présence du futur) (184 pages)
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J’ai lu, il y a quelques années de cela, la superbe saga des princes d’Ambre et j’en ai gardé un excellent souvenir.

Aujourd’hui nous changeons de visage est un peu plus complexe et ne m’a pas passionné.
Je pensai lire un roman post-apocalyptique mais ici, le monde a déjà été reconstruit depuis des lustres et l’humanité vit dans un environnement protégé (une sorte de maison géante avec des ailes donnant chacune sur un monde différent).

Une famille secrète de clones y règne depuis des siècles, conditionnant lentement mais sûrement l’humanité dans un esprit purement pacifique. C’est un des grands thèmes de la science-fiction cela. Un monde aseptisé, blanc comme dans Bienvenue à Gattaca et lisse comme dans La zone du dehors.

C’est justement dans ce monde de paix, qu’Angelo Di Negri, grand truand mafieux du 20è siècle ? (je ne sais plus), se fait sortir de sa congélation cryogénique. C’est son arrière arrière arrière….petit fils qui a pris la décision de le réveiller pour effectuer un dernier travail (vous l’aurez compris, pas de compassion ni d’esprit de famille ici). La mission d’Angelo : assassiner un scientifique sur une des planètes inhabitées, et laisser s’exprimer au grand jour son talent de meurtrier avec l’élimination des dirigeants de la planète (les fameux clones). Il faut les tuer tous, un par un jusqu’à remonter à l’origine du premier clone pour changer le futur de l’humanité.

Pas toujours facile à suivre ce héros qui cumule les traques meurtrières. La fin est quand même intéressante. Zelazny a du talent dans sa façon d’aborder la confusion d’identité, le clonage et…les téléphones. Mauvais moment pour cette lecture ? je ne sais ! mais à l’heure d’aujourd’hui, je ne garderai pas grand chose de ce roman.

J’avais choisi ce livre dans le cadre de mon défi SF crazy.

Du coup, comme je ne peux pas le classer dans post-apocalyptique, je vais essayer de me trouver Une seconde après de  William R. Forstchen pour réaliser ce défi.

 

Envie de le lire ? Vous le trouverez chez ces différents partenaires…

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Aujourd’hui nous changeons de visage


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Présentation de l’éditeur

Après un cataclysme mondial, ce qui reste de l’humanité vit en communauté pacifique et soumise à l’intérieur de la Maison, lieu hermétiquement clos dont les nombreuses Ailes sont situées sur des planètes différentes et reliées entre elles par une espèce de métro,
le « subspatial », permettant des translations presque instantanées. Sur cette société veille la Famille, composée de clones ou doubles d’un spécimen unique. Le chef de cette famille dirigeante est appelé le Relais. Chaque fois qu’un clone meurt de mort violente, il passe le relais au suivant et sa personnalité s’intègre à celle de son successeur, qui devient ainsi le dépositaire des qualités et des connaissances de tous ceux qui l’ont précédé. Après chaque « sacrifice », le nouveau Relais insère dans le tableau d’une console de commande la Fiche correspondant à son prédécesseur. Mais un certain Mr Black lance une vendetta cosmique contre la Famille, et voilà le clone n° 8 obligé de retirer la Fiche 7 de son
logement. Il met ainsi en branle une machinerie diabolique qui ne s’arrêtera qu’au retrait de la Fiche 1.

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Présentation de l’auteur
Roger Zelazny (1937-1995) a consacré la majeure partie de son oeuvre à explorer les mythologies de l’humanité, s’interrogeant sur l’immortalité et la divinité. Le cycle des Princes d’Ambre, inspiré des mythes celtes, constitue sa réussite majeure, saluée par un succès public considérable.


6 réponses à “Roger Zelazny : Aujourd’hui nous changeons de visage”

  1. Il y a effectivement des thèmes dans ce livre qui reviennent souvent dans la sf, mais il semble malgré tout assez original quoiqu’il me fasse penser à un vieux film sf avec Arnold Swa… je sais pas comment écrire son nom :S Mais bon, je le note pas si tu ne l’as pas apprécié. Qu’est-ce que tu dirais de l’anticipation comme sous-genre ?

  2. Il y a effectivement des thèmes dans ce livre qui reviennent souvent dans la sf, mais il semble malgré tout assez original quoiqu’il me fasse penser à un vieux film sf avec Arnold Swa… je sais pas comment écrire son nom :S Mais bon, je le note pas si tu ne l’as pas apprécié. Qu’est-ce que tu dirais de l’anticipation comme sous-genre ?

  3. @GeishaNellie, pour le sous-genre, c’est comme tu le sens. Je suis archi-nulle en classification.

    @Lihisbei, oui intriguant je suis d’accord mais il manque quelque chose dans ce livre. Ca me travaille depuis quelques jours et je n’arrive pas à mettre le doigt dessus…

  4. @GeishaNellie, pour le sous-genre, c’est comme tu le sens. Je suis archi-nulle en classification.

    @Lihisbei, oui intriguant je suis d’accord mais il manque quelque chose dans ce livre. Ca me travaille depuis quelques jours et je n’arrive pas à mettre le doigt dessus…

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