Stefan Wul : Oms en série


Oms en série

Stefan Wul

Éditeur : Gallimard collection folio SF (11 octobre 2000) (185 pages)
—————–
« Je t’avais promis une surprise, dit le draag
Elle resta un moment immobile, puis ses yeux rouges s’allumant de joie, elle serra de ses vingt petits doigts la main de son père et cria :
L’om du voisin a eu son petit ! »
Des Oms, « de petits singes venus de la Terre », sont les animaux domestiques préférés des draags. Ils les élèvent dans des omeries, leur apprennent à prononcer quelques mots et parfois même, à nager.

Tiwa, toute jeune draag, vient d’en recevoir un en cadeau. Elle l’appelle Terr, diminutif de terrible, et le fait toujours dormir sur ses genoux quand elle apprend ses leçons. Ce qu’elle ne sait pas encore, c’est que Terr bénéficie lui aussi de cet apprentissage. Dans son subconscient, il entend, voit tout ce que sa jeune maitresse apprend. Dès que l’on titille la curiosité de l’om, la soif du savoir est plus forte que l’inconnu et Terr n’hésite pas à braver l’inattention de ses maîtres pour continuer à apprendre et comprendre le monde.

Un jour, les parents de Tiwa entendent le petit om réciter les leçons de la fillette. Inquiets, ils décident d’interdire à Tiwa de prendre Terr avec elle pendant ses cours. Déçu, de ne plus pouvoir voir de si belles images, Terr s’enfuit de la maison familiale avec les précieux écouteurs. Le collier qui le relit à sa maitresse n’est pas longtemps un obstacle à son évasion. Vite récupéré par un clan d’om libre vivant clandestinement dans un parc, Terr se révélera être très utile à la survie du groupe.

l’idée de Stefan Wul est de nous montrer que l’homme, sans ennemi à combattre, sans émulation intellectuelle, sans défi à relever, ne fait que s’installer dans un confort qui ne peut que le faire régresser.

« Les oms avaient connu autrefois une civilisation plus brillante, analogue à la nôtre, mais qu’il fallait voir dans sa perfection même la raison d’une sclérose progressive, d’une fixation du mode de vie. Etroitement emprisonnés dans leurs lois et leurs règlements, les oms n’auraient plus éprouvé le besoin de penser. L’instinct aurait pris la relève de leur intelligence. Pourquoi réfléchir quand on mène une vie parfaite où chacun sait d’avance ce qu’il doit faire ?  L’intelligence des oms se serait atrophiée progressivement, comme un organe inutile. Il y aurait eu légère régression du niveau de vie, puis fixation. Ainsi se seraient arrêtés les progrès de leur civilisation. »

Oms en série est un grand classique de la littérature SF française que je suis ravie d’avoir relu.

A lire l’avis d’Efelle

 

[tab name= »DECITRE »]Logo-DecitreEnvie de le lire ? Vous le trouverez chez ces différents partenaires…[/tab]

[tab name= »FNAC.COM »]
Oms en série


[/tab]

[tab name= »AMAZON »]
[/tab]
[end_tabset]


14 réponses à “Stefan Wul : Oms en série”

      • En fait, il arrive que le dernier quart, ou tiers, du livre, soit un peu moins bon chez Wul. Comme s’il se lassait. Je pense en particulier à « Odyssée sous contrôle » où la tension monte, monte… pendant les trois premiers quarts de l’intrigue et puis où ça tourne en eau de boudin à la vitesse grand V avant un épilogue en retournement final. A mon sens, le retournement final aurait mérité de venir quelques pages plus tôt…

  1. il doit être sympa celui là XD j’en ai lu plusieurs de wul, y’a quelques années, quand je découvrais la SF. L’avantage, c’est que ça se lit super bien. Après c’est parfois alimentaire mais bon… ça nous alimente nous aussi lol

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.