Nicolas D’estienne d’Orves : Les derniers jours de Paris


Les derniers jours de Paris
Nicolas D’estienne d’Orves

Éditeur : XO EDITIONS (12 mars 2009) ( 432 pages)

Présentation de l’éditeur
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En ce soir de printemps, dans la célèbre ménagerie du Jardin des Plantes, les animaux sont nerveux. Ils crient, heurtent les barreaux de leur cage. Ils pressentent quelque chose.
À deux heures du matin, la police reçoit un appel affolé. Un bébé vient d être enlevé. Puis le téléphone sonne encore, et encore.
Cette nuit-là, à Paris, ce sont 5 bébés qui disparaissent.
Au lever du jour, la ville est en état d alerte. Tandis que les forces de l ordre cherchent les nourrissons, la Seine déborde subitement, une crue géante et inexplicable. En quelques heures, le centre de la ville a les pieds dans l eau. Paris se noie.
Un seul homme a une piste pour comprendre ce chaos : Sylvain Masson, jeune professeur à la Sorbonne, sait que sa mère, la très renommée conservatrice du Jardin des Plantes, lui cache quelque chose. Est-elle liée au fléau qui s abat sur la ville ?

Avec Trinité, une petite surdouée de 14 ans témoin d un des kidnappings, Sylvain va se lancer sur les traces des enfants. Plongeant au c ur des mystères de Paris, dans ses carrières, dans ses catacombes, et plus loin encore, les deux jeunes gens découvrent LE secret. Devant cette vérité si incroyable, si inimaginable, si… irréelle, il leur reste moins de vingt-quatre heures pour sauver la ville.

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Voici la chronique de ma seule et unique lecture de vacances. Cette année, il aura été difficile pour moi de passer des vacances en famille, ou de refaire intégralement une cuisine, un livre à la main.

J’ai donc quitté la science-fiction pour rejoindre, le pensais-je, le monde du thriller avec Les derniers jours de Paris.

C’est un bon livre, mais n’accordez aucun crédit à l’éditeur qui le classe dans les thriller. Certes, dans ce roman, il y a des terroristes… mais leur importance dans l’histoire est quasi-nulle. Par contre, sous le Paris d’Estiennes d’Orves, il y a un pays imaginaire situé à cinq cents mètres sous terre et peuplé d’êtres étranges. Il y a aussi une subite montée des eaux qui menace d’engloutir, comme l’Atlantide, la capitale. Là, on part plus sur un roman fantastique non ? Mais c’est une classification qui fait moins vendre, vous en conviendrez.

Dans Les derniers jours de Paris, on sent la passion de l’écrivain pour le vieux Paris et ses sous-sols. Les descriptions sont formidables et poétiques. Après avoir refermé ce livre, soyez assuré que les catacombes ou le jardin des Plantes n’auront plus aucun secret pour vous. C’est un livre formidable pour les amoureux de la capitale. On a envie à la fin de se promener dans le Paris du 5è ou encore du 13è pour retrouver, comme un lors d’un jeu de piste, certains passages du livre.

Par contre, et oui il y a un mais, il m’a manqué quelque chose tout au long de cette histoire : j’ai trouvé qu’elle manquait d’âme. Ce terme peut paraître dur, mais aucun des personnages ne m’a particulièrement marqué ni touché. Peut-être que la volonté de l’auteur était de faire de la capitale sa principale héroïne.

Ensuite, il y a comme deux approches bien distinctes mais contradictoires dans l’écriture.

La première est celle “de la surface” : des nourrissons se font enlever, la ville est truffée de terroristes et la crue menace Paris… Mon Dieu ! mais c’est l’apocalypse !! Et bien pas pour l’auteur. le rythme d’écriture est vraiment pépère, un vrai petit diesel, le style est parfois pataud et bien maladroit. Aïe

La seconde est celle “du sous-sol” : c’est de loin la plus intéressante. Le style est bien maîtrisé. L’écriture plus resserrée démontre l’urgence de la situation, l’espoir et la déception.

L’ensemble donne un livre assez inégal. Pas mauvais, mais pas franchement bon non plus.

Sur la blogosphère, à lire l’avis de Lydia.

 

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Les derniers jours de Paris


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18 réponses à “Nicolas D’estienne d’Orves : Les derniers jours de Paris”

  1. Hum, le résumé me plaisait bien, mais me voilà un peu refroidie ; à l’occasion pourquoi pas si je me retrouve sans rien à lire, sait-on jamais 🙂 !

  2. Hum, le résumé me plaisait bien, mais me voilà un peu refroidie ; à l’occasion pourquoi pas si je me retrouve sans rien à lire, sait-on jamais 🙂 !

  3. 4ème de couverture m’a attiré, l’histoire est fantastique, je m’en doutais un peu, j’aime bien le côté historique du roman (ayant balayé cette année et avant de le lire, le jardin des plantes, le 5ème, etc….
    J’ai moins aimé ses publicités gratuites, n’en voyant pas l’utilité et me rappelait un certain G. de Villiers dans ses débuts. J’en suis pratiquement à moitié chemin, un bon bouquin, le soir dans mon lit avant de m’endormir. Il ne sera pas présenté aux prix littéraires, mais là n’est pas son objectif.

  4. 4ème de couverture m’a attiré, l’histoire est fantastique, je m’en doutais un peu, j’aime bien le côté historique du roman (ayant balayé cette année et avant de le lire, le jardin des plantes, le 5ème, etc….
    J’ai moins aimé ses publicités gratuites, n’en voyant pas l’utilité et me rappelait un certain G. de Villiers dans ses débuts. J’en suis pratiquement à moitié chemin, un bon bouquin, le soir dans mon lit avant de m’endormir. Il ne sera pas présenté aux prix littéraires, mais là n’est pas son objectif.

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