La voix est le plus bel instrument au monde, le plus sincère aussi. Aucune possibilité de se cacher derrière un instrument de musique. On chante comme on est, on se met à nu, on s’offre au regard de l’autre.
Et dans ces deux albums, la voix est mise à l’honneur pour notre plus grand bonheur.
Sacrément risqué de monter un groupe vocal pour interpréter a cappella de grandes œuvres écrites pour un orchestre symphonique ou encore pour piano.
C’est le pari qu’a pris Laurence Equilbey en 1991.
Ces transcriptions nous portent vers une nouvelle dimension proche de la pureté musicale. Les voix sont parfaitement équilibrées, les timbres parfaits. De Bach à Berg, une large partie du répertoire est représenté ici.
Certains morceaux sont plus réussis que d’autres.
Dans Transcriptions 1, Barber, Mahler et Debussy sont vraiment magnifiques. Chopin, par contre m’a laissé un peu de marbre. Transcriptions 2, j’ai été bouleversée par Ravel Debussy et Schubert. On en redemande !