John Wyndham : Le jour des triffides


Le jour des triffides

John Wyndham

Traduction de Marcel Battin révisée par Sébastien Guillot
Éditeur : Editions Gallimard (4 janvier 2007) collection Folio SF (347 pages)

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La nuit où la Terre traversa un nuage de débris de comète attira toute la population à l’extérieur. Il faut dire que le spectacle était grandiose avec ces  mystérieux éclairs verts. Malheureusement, le narrateur, du se contenter de la version radiophonique de cette féerie venue du ciel. William Masen, est un grand spécialiste des triffides. Cette drôle de plante est apparue un été dans les jardins londoniens et beaucoup de rumeurs circulent à son sujet. La thèse la plus probable viendrait d’une dispersion  accidentelle lors d’une manipulation génétique. Au début, personne ne s’y intéressait vraiment, jusqu’au jour où les triffides abandonnèrent leurs racines pour se mettre à marcher.

Les triffides que l’on croise dans les jardins publics n’ont plus de venin et ne peuvent faire du mal à l’homme ni aux animaux. bien entendu, les triffides élevés en laboratoire conservent leur aiguillon empoisonné, ce qui est très dangereux, mais les scientifiques ne sont pas reconnus pour des êtres plein de sagesse 😉
J’en veux pour preuve, notre héros William, qui quelque jours avant le début de cette histoire a été touché aux yeux, ce qui l’a rendu temporairement aveugle. Cette cécité aurait fait sourire, Walter, un autre scientifique, qui avait dévoué toute sa vie à l’étude des triffides, persuadé de voir en elles une vive intelligence :

 » L’intelligence existe en eux, d’une manière ou d’une autre. Tu as remarqué que, quand ils attaquent, ils recherchent invariablement les parties non protégées du corps ? … si tu consultes les statistiques des blessés, regarde bien la proportion de ceux qui ont été atteints aux yeux…Ils connaissent la façon la plus efficace de mettre un homme hors de combat. Admettons qu’ils possèdent une intelligence ; cela nous laisse un seul élément de supériorité : la vue. Supprime la vision, et la supériorité disparaît. Notre position devient même inférieure à la leur parce qu’ils sont adaptés à une existence sans vision, alors que nous ne le sommes pas. »

Le lendemain de cette fête, dans son lit d’hôpital, William s’impatiente un peu. L’heure de sa toilette puis de son petit déjeuner passent sans que personne ne se présente. Pire, aucun son familier ne parvient à ses oreilles. Normal, durant la nuit, tous les spectateurs de ce magnifique jeu de lumières sont devenus aveugles. Face au danger, un homme aveugle est effectivement une proie facile et pour les triffides, la Terre entière est devenue un immense terrain de chasse.

L’heure du désespoir puis de la lutte pour sa propre survie a sonné.

« Une complète solitude était alors le pire état que je puisse imaginer. Nous n’étions riens sans les autres. Une compagnie voulait dire un but, et ce but aidait à chasser les frayeurs morbides. »

Très bon livre pour débuter ce challenge post-apocalyptique ! Il me reste un an pour lire un max de bouquin traitant de la fin du monde pour être prête ! Si vous rencontrer des triffides, faites-moi signe…je saurai ce qu’il faut faire……fuir !!
Si vous êtes en panne d’idée lecture pour ce challenge, foncez !!

Et si vous vous demandez combien vaut un humain voyant par rapport à un non-voyant, regardez le film Blindness, un film dont on ne sort vraiment pas indemne ni confiant dans la nature humaine. Ce film est d’ailleurs allé beaucoup plus loin que John Wyndham dans cette hiérarchie qui obligatoirement s’installe pour la survie.

Pour revenir au livre, je vous conseille de lire les avis de Gromovar et El JC

Lu dans le cadre du Challenge « Fins du Monde » de Tiger Lilly

 

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Présentation de l’éditeur
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Il a suffit d’une nuit pour que l’humanité devienne aveugle. Cette nuit fameuse où, dans un ciel zébré d’éclairs verdâtres, une mystérieuse comète est passée à proximité de la Terre, ne laissant la vue qu’à quelques rares « chanceux ». Le monde entier est aussitôt devenu la proie du chaos. Effrayés, tels des animaux enragés, les hommes se sont retournés les uns contre les autres, oubliant toute mesure.
Parce qu’il se trouvait dans un hôpital, temporairement privé de l’usage de la vue lors du passage de la comète, Bill Masen a été épargné par ce fléau. Désespérément, il tente de préserver des bribes de civilisation sur cette Terre devenue folle. Mais le pire est à venir, car bientôt apparaît une horde de plantes intelligentes capables de se déplacer ; des plantes qui commencent à détruire leurs pathétiques proies humaines… Les Triffides veulent envahir la Terre, exterminer l’humanité, et seul Bill Masen est peut-être en mesure de les en empêcher.
Chef-d’œuvre impérissable de la science-fiction cataclysmique britannique, aux côtés des œuvres de J. G. Ballard et de John Christopher, Le Jour des Triffides a donné lieu à une adaptation cinématographique en 1963, sous le titre La Révolte des Triffides.


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