Robert Silverberg : L’oreille interne


L’oreille interne

Robert Silverberg

Éditeur : Editions Gallimard  Collection Folio SF (4 janvier 2007) (333 pages)
Traduction de :  Guy Abadia
Genre : Science-Fiction / Pouvoirs psychiques
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David Selig a passé avec succès son diplôme universitaire mais n’a pas pu s’en extraire pour vivre sa vie.
Il y retourne fréquemment pour faire le nègre des jeunes étudiants en manque d’inspiration.

On est nage en pleine période des Etats-Unis, où, drogue, sexe et rock’n’roll font bon ménage. L’ectasie coule à flot, c’est la guerre du Vietnam et c’est aussi la perte du pouvoir télépathique pour Selig.
Tout le roman tourne autour de ce personnage…et de son don. Don, qu’il a toujours voulu cacher au monde, qu’il a toujours détesté et qui est en train de le quitter.

Un roman intimiste, plus psychologique que SF. Pas du tout le grand chef-d’œuvre annoncé et pas le plus grand roman de Silverberg.
De celui là, il ne m’en restera pas grand chose. Le héros n’est ni sympathique, ni antipathique et comme tout tourne autour de lui, qu’il n’y a pas trop d’action et pas vraiment d’histoire, on s’ennuie.
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L’oreille interne


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Présentation de l’éditeur
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David Selig, Juif new-yorkais d’une quarantaine d’années, se considère comme un raté. Il est pourtant télépathe et pourrait profiter de ce don pour faire fortune, conquérir – et garder ! – les plus belles femmes… Mais non, rien à faire, il estime être un monstre tout juste bon à faire le nègre sur des devoirs d’étudiants, incapable de réussir sa vie. La dernière preuve en date : ce talent qu’il déteste tant, mais qui est finalement son seul lien avec le reste de l’humanité, est en train de le quitter ! Apeuré à l’idée de se retrouver seul avec lui même, Selig nous conte sa misérable existence. Grand roman psychologique, plein d’humour et de mélancolie, L’oreille interne est peut-être le plus beau livre de Robert Silverberg et à coup sûr un chef-d’œuvre de la science-fiction.



10 réponses à “Robert Silverberg : L’oreille interne”

  1. Je suis totalement passée à côté, et vu le nombre de critiques élogieuses trouvées sur le net, je pensais vraiment que cela venait de moi exclusivement. Mais je suis rassurée de constater que je ne suis pas la seule à m’être mortellement ennuyée en compagnie de ce gars qui pratique l’auto-flagellation constante. Fatiguant et ennuyant.

  2. Je suis totalement passée à côté, et vu le nombre de critiques élogieuses trouvées sur le net, je pensais vraiment que cela venait de moi exclusivement. Mais je suis rassurée de constater que je ne suis pas la seule à m’être mortellement ennuyée en compagnie de ce gars qui pratique l’auto-flagellation constante. Fatiguant et ennuyant.

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