Ryo Hara : Nuit sur la ville


Nuit sur la ville

Ryo Hara

Le privé Sawazaki est dans la lignée de Philip Marlowe, sauf qu’il ne boit pas en compagnie et officie à Tôkyô. Son créateur a puisé aux sources des romans noirs américains, dont il décline les codes avec jubilation. En enquêtant sur la disparition d’un journaliste lié à la richissime famille Sarashina, Sawazaki découvre l’imbrication des affaires et de la politique, et les dessous peu sains d’une campagne électorale. S’il démêle les fils très embrouillés des chantages, trahisons et mensonges – et de pas mal de meurtres – ce privé désabusé n’a pas la prétention de changer les règles du jeu : celles d’un monde où les perdants bénéficient rarement d’une deuxième chance et où les puissants s’en sortent – presque – toujours indemnes.
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Un journaliste disparaît le jour où il doit signer les papiers de son divorce et recevoir en échange une grosse somme d’argent.
L’avocat de la famille charge le détective privé Sawasaki d’enquêter sur cette disparition. Ce dernier va se retrouver au coeur d’intrigues familiales, politiques et financières.
Bonne cliente de romans policiers, je me laisse emporter par l’histoire mais suis de plus en plus déçue par le côté américain de ce polar japonais. Le privé Sawazaki a tous les travers du détective américain. D’accord, il ne boit pas de whisky mais fume comme un pompier, conduit une voiture-épave, a sale caractère et beaucoup d’humour (noir), apprécie les jolies femmes énigmatiques…
Seuls les yakusa (gros bras de la mafia japonaise) nous rappellent qu’on est bien à Tokyo. C’est d’ailleurs le seul passage que j’ai apprécié dans ce livre. Les échanges entre le privé et les yakusa venus l’interroger sont excellents et bourrés d’humour.
Mais très vite, l’intrigue n’avance plus…on s’enlise et, au global, Nuit sur la ville est assez soporifique. Je n’ai pas eu le courage d’aller jusqu’au bout (abandonné aux deux tiers). Ma pile de livres à lire est trop grande pour continuer à avaler des lignes sans prendre du plaisir.

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Nuit sur la ville


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6 réponses à “Ryo Hara : Nuit sur la ville”

  1. y a tellement de livres à découvrir que je te comprends tout à fait. Dernièrement, je me suis forcée à finir un livre qui m’ennuyait et je n’en ai rien retiré!

  2. c’est curieux, quand je me suis inscrite à ce défi, j’ai écarté les japonais de mon choix asiatique. J’associe systématiquement le japonais à la mafia et ça ne me dit rien du tout…

  3. @ yoshi73 : yeap ! tu as bien raison ! J’ai une PAL en grande forme… Mais on culpabilise toujours un peu quand on ne laisse pas sa chance à un écrivain. Et pour moi, j’ai surtout le droit d’emettre des critiques une fois que je suis allée au bout. Là ce n’est pas le cas.

    @ fersenette : La mafia japonaise n’a pris ici qu’une toute petite place et c’est vraiment dommage car c’était traité avec un tel humour que les yakusa en devenait attachant !

  4. ah cest dommage! je viens juste de lacheter pour essayer, et tu ne me motives pas trop 😀 je pensais en effet, trouver un peu de yakusa…apparemment cest très peu 😀
    tant pis, je tenterai qd meme

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