Je viens de lire une interview concernant le livre L’Open space m’a tuer.
Tout de suite je me suis souvenue de mon époque open space…période au goût très amer.
Malgré son nom, l’open space est un univers complètement fermé où chacun épie l’autre. J’ai vu les plus vils comportements s’y manifester. Il ne m’en reste qu’une seule et une unique question : Les directeurs étaient-ils si dupes ou était-ce volontaire de leur part, de mettre en place un système d’auto-flicage ?
Ce livre a été écrit par 2 consultants, 34 ans au compteur, dont neuf en entreprise … et déjà neuf en open space. Sur la base de témoignages, ils racontent avec gravité mais non sans humour, la vie des jeunes cadres en entreprise.
Une prison idéale dans laquelle les prisonniers se surveilleraient les uns les autres… sans gardiens. Un vrai paradis carcéral où l’on pouvait à la fois « surveiller et punir ». Dans cet environnement, « tout le monde s’entend, se voit, s’épie. » Résultat : « Si vous interrogez un consultant après un an d’open space, il donnerait sa mère pour avoir un bureau fermé. »
C’est vrai que depuis que j’ai retrouvé un bureau avec une fenêtre, une porte (que je laisse toujours ouverte) et des murs, je revis !
Et…si vous vous posez la question : ma mère va bien merci 🙂
2 réponses à “L’Open space m’a tuer”
Laisser la porte ouverte !
Dieu m’en garde ! Après 5 ans d’open space, la porte du bureau que je partage avec ma collègue est toujours fermée.
Ahhhhhh et bien justement ! Toutes les portes des autres bureaux sont fermées maintenant. Du coup, j’ouvre la mienne 🙂
Esprit de contradiction quand tu nous tiens 😉