Robert Sheckley : Arena


Arena
Robert sheckley

Traduction de Philippe R. Hupp
Éditeur : Denoël (23 juin 1988) (187 pages)

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Esmeralda est une ville très particulière. Une ville dirigée par une multinationale où il est obligatoire de pratiquer le jeu d’argent ou encore d’avoir une conduite dangereuse sous peine de lourdes sanctions. Particularité de cette ville médiévale, c’est son attrait du touriste par La Chasse.

Dans un monde ruiné par les guerres et dévasté par les pollutions, on pourrait croire que la vie humaine a de la valeur. Et bien, pas tout fait. A Esmeralda, les habitants sont blasés. Les morts tombent à chaque coin de rue et personne n’y prête vraiment attention. Le meurtre est d’ailleurs devenu un spectacle divertissant et tout à fait décent. Ca m’a fait penser aux arènes et aux spectacles romains de mise à mort. Les émissions de télévision relayent à longueur de journée La chasse qui est, il faut bien le dire, devenue une forme d’assassinat règlementée par un ordinateur gouvernemental, qui distribue les permis de tuer ou…d’être tués.

Il y a de bonnes choses dans ce roman : la banalisation de la mort, la mort spectacle (dont les clowns suicidaires). L’humour, omniprésent, rend Arena agréable à lire. Le seul reproche que je formulerai, est que tout est peu trop survolé et gentillet. J’aurais aimé plus de développement dans la stratégie de la chasse, frémir en suivant le héros dans ses premiers pas de chasseur… Cela dit, 187 pages pour installer la période, la ville, la chasse et l’histoire c’est assez court 🙂

Je sais que ce livre t’avais beaucoup plu et que tu avais voulu me faire partager ton coup de coeur. Merci à toi M. Zombi de m’avoir fait découvrir cet auteur.
Envie de le lire ? Vous le trouverez chez ces différents partenaires…

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Arena


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Présentation de l’éditeur
Puisque la vie dans l’État de New York est devenue plus périlleuse que jamais en cette année 2092, autant aller établir ses quartiers sur l’île d’Esmeralda, dans les Caraïbes. Là, au moins, la violence est réglementée : on est Chasseur ou Victime et on est payé pour ça. Tel est le raisonnement d’Harald Erdman. Mais gagner Esmeralda n’est pas une mince affaire et, une fois sur place, il faut se familiariser avec le code de la Chasse… et toutes les tricheries qu’il permet. Autant de difficultés qui amènent notre « travailleur immigré » à se poser cette grave question : au royaume hyper-sophistiqué de la Chasse, un plouc de Keene Valley a-t-il la moindre chance ?

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Présentation de l’auteur

Né à New York en 1928, Robert Sheckley publie son premier récit de S.-F. en 1952. Une trentaine de romans et recueils de nouvelles écrits au gré de nombreux voyages de par le monde. Frappés au coin de l’humour et du sens de l’absurde, ils ont valu à leur auteur d’être comparé à Swift et Lewis Carroll.


0 réponse à “Robert Sheckley : Arena”

  1. Eh ben, tu l’as vite lu dis donc^^

    C’est vrai que quand je l’avais lu étant ado je l’avais adoré et il m’avait laissé un excellent souvenir (mais comme je l’ai pas relu depuis, ptet que je l’apprécierai moins maintenant).

    Je suis content d’avoir pu te permettre de découvrir un nouvel auteur, par contre je suis désolé, vu que le livre t’a un peu déçu ^^’ (mais il me semble qu’il a écrit d’autres histoires dans cet univers et que le tout forme une « saga »)

    Sinon aucun rapport avec l’article, mais je t’ai tagguée ici : libre à toi d’accepter ou non^^

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