Une seconde après
William R. Forstchen
Traduit de l’américain par Florence Mantran
Éditeur : Ixelles éditions (14 octobre 2009) (398 pages)
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Les Etats-Unis, sont attaqués à trois reprises par des bombes d’un genre nouveau. L’effet est immédiat sur tout ce qui fonctionne à l’électricité et sans douleur pour l’homme. L’ennemi offre ainsi un voyage dans le temps gratuit avec un aller simple pour le XIXème siècle !
Dans la petite ville où se déroule l’histoire, personne ne croit que cela va durer longtemps et c’est un peu le carnaval, la fête du village.
Mais les magasins sont bientôt à court de la nourriture fraîche et de médicaments. Le maire doit appliquer la loi martiale, réquisitionner les vivres et faire faire face aux citoyens locaux de plus en plus désespérés, aux réfugiés qui arrivent chaque jour de plus en plus nombreux.
William Forstchen nous met en face de problèmes réels (de ce côté, c’est bien plus efficace que dans Ravages de Barjavel). On croise des cancéreux, des diabétiques qui n’ont plus accès à leur traitement, à l’émergence de sectes dangereuses, à la faim qui pousse à manger son animal de compagnie, voire pour certain au cannibalisme et à la lutte incessante contre les bandes adverses qui voudraient faire main basse sur le peu de vivres qu’il vous reste.
Je suis vraiment très partagée sur ce livre.
Point négatif, qui a son importance, Une Seconde après est un roman extrêmement romancé…à la limite de la série B, les ficelles sont énormes et l’auteur suit de très près la trame des romans et téléfilms à succès. Cela dit, il m’arrive parfois de faire un bon « coma canapé » devant un téléfilm du type « l’avalanche extrême », « le tremblement de terre du siècle » 😉
Côté style, ce n’est pas de la grande littérature. L’auteur s’exprime comme il parle. Il y a pas mal de phrases mal foutues.
Point positif, qui a également son importance, William Forstchen examine l’effet d’une attaque IEM sur les U.S.A. c’est une piste nouvelle pour moi, grande amatrice de romans post-apocalyptique. Il s’appuie sur plusieurs rapports remis au gouvernement et sait que c’est le point faible des Etats-Unis.
Pour ceux qui ne connaissent pas encore, l’impulsion électromagnétique (IEM) ruine la plupart des gadgets électriques :
. les ordinateurs ou encore quoi que ce soit de contrôlé par eux,
. le stockage de données,
. les véhicules modernes et les avions,
. les générateurs électriques,
. l’approvisionnement en eau,
. l’équipement médical,
. les téléphones, les radios …
enfin bref, la liste serait trop longue à établir ici mais si cela arrivait un jour, nous serions vous et moi dans la panade. A la fin du livre, on se rend compte que plus une société dépend de ces systèmes électroniques de plus en plus sophistiqués, plus elle est vulnérable et l’on ne peut s’empêcher de se demander : « Mais que ferais-je dans une telle situation ? »
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Une seconde après
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Présentation de l’éditeur
Ce qu’il y a de terrifiant dans cette histoire, c’est qu’elle pourrait réellement arriver ! Black Mountain, Caroline du Nord. John Matherson, ancien colonel de l’armée américaine et professeur d’histoire au collège de Montreat, s’apprête à fêter l’anniversaire de sa plus jeune fille. Quand survient une panne de courant. Les appareils électriques s’éteignent, la musique s’arrête… Plus étrange, les téléphones portables ne fonctionnent plus; même les voitures sur l’autoroute toute proche stoppent brusquement. John Matherson pense tout d’abord aux effets d’une forte tempête solaire déclenchant un gigantesque court-circuit. Mais les jours passent et la population de Black Mountain doit se rendre à l’évidence: quelque chose de bien pire s’est produit. Ce roman raconte comment une explosion nucléaire à haute altitude au-dessus des Etats-Unis provoque la destruction des systèmes électriques et électroniques, l’arrêt de tous les moyens de transmission et de transport. Le pays, paralysé, s’enfonce dans le chaos, la violence et la famine. La petite communauté de Black Mountain parviendra-t-elle à survivre au black-out ? Saura-t-elle résister aux hordes de réfugiés affamés ?
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Présentation de l’auteur
William R. Forstchen est professeur d’histoire à l’université de Montreat en Caroline du Nord. Expert en histoire militaire et en histoire des technologies – il est l’auteur de nombreux articles et nouvelles dans ces domaines -, il a publié plus d’une quarantaine d’ouvrages dont plusieurs best-sellers.
2ème roman post-apocalyptique lu dans le cadre du défi SF 2010
12 réponses à “William R. Forstchen : Une seconde après”
j’aime bien ce genre de roman, je note
j’aime bien ce genre de roman, je note
Ton point négatif m’a quelque peu calmé, tant pis.
Ton point négatif m’a quelque peu calmé, tant pis.
Cool Pom’ on sera au moins 2 à l’avoir lu !
Efelle, avec du recul, je ne regrette pas de l’avoir lu. Ce n’est pas un écrivain de grand talent, mais les idées développées sont intéressantes.
A ce propos, je vais faire de ce livre, mon premier livre voyageur…si cela tente l’un d’entre vous !
Cool Pom’ on sera au moins 2 à l’avoir lu !
Efelle, avec du recul, je ne regrette pas de l’avoir lu. Ce n’est pas un écrivain de grand talent, mais les idées développées sont intéressantes.
A ce propos, je vais faire de ce livre, mon premier livre voyageur…si cela tente l’un d’entre vous !
Un peu trop dur pour moi, je pense (pour ce qui est du cannibalisme). Je laisse passer.
Un peu trop dur pour moi, je pense (pour ce qui est du cannibalisme). Je laisse passer.
On n’y a tous déjà pensé. Comment vivrions-nous sans électricité… Ou comment vivaient-ils. Un sujet très intéressant.
On n’y a tous déjà pensé. Comment vivrions-nous sans électricité… Ou comment vivaient-ils. Un sujet très intéressant.
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